GoGIN – Gulf of Guinea Inter-Regional Network

Projet

Publié le

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Douanes françaises
Date de début du projet
État

Terminé

Date de fin du projet
Montant (euro)
9,2 M€
Pays et région
Angola, Bénin, Cameroun, Cap-Vert, Congo, Côte d'Ivoire, Gabon, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée équatoriale, Guinée-Bissau, Liberia, Nigeria, République démocratique du Congo, Sierra Leone, São Tomé et Príncipe, Sénégal, Togo
Bailleurs

Le projet GoGIN (Gulf of Guinea Inter-Regional Network) vise à améliorer la sécurité et la sûreté maritimes dans le Golfe de Guinée, au travers de la mise en œuvre pérenne de la plateforme de coordination et de partage d'information maritime « YARIS ».

Le projet GoGIN vise à contribuer à l’amélioration de la sécurité et de la sûreté maritimes dans le Golfe de Guinée, notamment par le développement et déploiement de la plateforme YARIS qui vise à faciliter l'échange d’informations maritimes et à se coordonner au niveau national, régional et inter-régional pour la gestion des incidents maritimes dans le Golfe de Guinée. En effet, cette région est devenue une préoccupation majeure en termes de sécurité maritime (piraterie, brigandage, pêche illicite).

Ce projet s’inscrit dans le cadre des résolutions des Nations unies sur la sécurité maritime et la lutte contre la piraterie, de la stratégie maritime de l’Union européenne pour le Golfe de Guinée, de la stratégie maritime de l’Union africaine, du processus de Yaoundé de 2013 et du Sommet de l’Union Africaine à Lomé en octobre 2016.

GoGIN fait suite aux premières actions menées dans le cadre du projet CRIMGO, mis en œuvre par Expertise France entre 2012 et 2016. Il fait également partie d'un ensemble de projets de sécurité maritime menés par Expertise France et soutenus par la Commission européenne, tels que CRIMARIO et WeCAPS.

Partage de l’information, coordination et renforcement des capacités

Les activités de GoGIN se déclinent en cinq grandes catégories :

• Processus et organisation: soutien aux centres volontaires en vue d’améliorer leurs processus et leur organisation interne et ainsi accroître leur efficacité ;

• Formations et entraînements: cours liés à la sécurité maritime et aux enjeux maritimes au sein des Universités maritimes partenaires à destination des différentes administrations ; exercices pratiques sur des thèmes tels que la pêche illicite, la pollution ou la gestion d’une crise en mer permettant de développer la culture de l’inter-administration ;

• Systèmes d’information: développement de logiciels et d’outils destinés aux centres maritimes qui permettent une meilleure connaissance de ce qui se passe en mer et la gestion conjointe de réponses aux incidents maritimes. En complément à ces logiciels, de l’équipement informatique peut être fourni.

• Études juridiques : en collaboration avec l’ONUDC, le projet peut conduire une évaluation des cadres juridiques maritimes nationaux et soumettre des recommandations ;

• Études de besoins nationaux : le projet propose de conduire un état des lieux des besoins spécifiques à chaque pays dans le domaine maritime.

 

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