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SWITCH vers l’économie circulaire en Afrique de l’Est et australe
Projet
Publié le

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Date de début du projet
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État
En cours
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Date de fin du projet
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Montant (euro)
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42.15 M€
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Pays et région
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Libye, Afrique
Le programme SWITCH-2-CE soutient la transition vers des modèles économiques circulaires en Afrique de l’Est et australe, en se concentrant sur le renforcement des cadres politiques, l’accompagnement des PME et l’accès aux financements, en particulier dans les filières plastiques/emballages et déchets électroniques.
L’économie circulaire, un levier pour réduire les déchets
Aujourd’hui, l’extraction et la transformation des matières premières sont responsables de 90 % de la perte de biodiversité et de la moitié des émissions mondiales de gaz à effet de serre. En Afrique, la croissance rapide des populations urbaines entraîne une augmentation de la production de déchets, notamment plastiques et électroniques. Sans mesures concrètes, les déchets plastiques pourraient doubler d’ici 2040, et le manque de contrôle dans le traitement des déchets électroniques pourrait continuer d’aggraver les risques sanitaires et environnementaux.
L’économie circulaire – qui permet de réduire, réutiliser, réparer, remanufacturer ou recycler les matériaux – limite la dépendance aux matières premières, réduit les déchets et contribue aux objectifs climatiques fixés par le Pacte vert pour l’Europe.
SWITCH-2-CE : favoriser une transition inclusive vers l’économie circulaire en Afrique de l’Est et australe
Dans ce contexte, le projet SWITCH-2-CE favorise la transition inclusive vers une économie circulaire en Afrique de l’Est et australe, en se concentrant sur le renforcement des cadres politiques, l’accompagnement des PME et l’accès aux financements, en particulier dans les filières plastiques/emballages et déchets électroniques.
Plus spécifiquement, le projet SWITCH-2-CE vise à :
- Mettre en place un cadre politique propice à l’économie circulaire en Afrique de l’Est et australe ;
- Renforcer la participation des PME, des femmes, des jeunes, ainsi que des travailleurs formels et informels dans les modèles d’économie circulaire ;
- Améliorer l’accès aux financements pour les entreprises actives dans ce secteur.
Trois axes d’intervention
Promouvoir un cadre politique favorable à l’économie circulaire
Pour permettre le développement de l’économie circulaire, des politiques et des règles doivent être mises en place par les autorités nationales et régionales. Ainsi, les activités mises en place dans le cadre du projet incluent :
- la production et la diffusion de connaissances : recherches, bonnes pratiques, enseignements tirés des politiques d’économie circulaire ;
- la sensibilisation des décideurs politiques afin de s’assurer qu’ils deviennent acteurs de la transition vers l’économie circulaire, aux échelles nationale et régionale ;
- l’organisation de dialogues politiques pour réunir les décideurs politiques et assurer une coordination des stratégies en matière d’économie circulaire ;
- un soutien technique aux décideurs politiques nationaux et régionaux afin de les appuyer dans l’élaboration de mesures et de politiques concrètes en matière d’économie circulaire.
Former les entreprises et les travailleurs
Le succès de l’économie circulaire nécessite de faire appel à des chefs d’entreprise et à des travailleurs qualifiés. Les activités du projet visent à :
- intégrer des compétences liées à l’économie circulaire dans les programmes éducatifs des universités et des organismes de formation ;
- proposer des formations ciblées pour les PME, les femmes et les jeunes, favorisant l’emploi dans les filières circulaires ;
- développer l’offre et améliorer les conditions de travail dans le secteur informel de la gestion des déchets pour favoriser la transition vers des postes plus stables et dans de meilleures conditions.
Accroître l’accès aux financements et à un accompagnement pour les entreprises de la filière circulaire
De nombreuses start-ups et petites entreprises peinent à obtenir des financements et à bénéficier d’un appui technique pour mettre en place des solutions d’économie circulaire. C’est pourquoi, le projet prévoit :
- la création d’un fonds de subventions adaptées aux différentes phases de croissance des entreprises ;
- un accompagnement technique des entreprises de la filière circulaire pour renforcer leurs modèles économiques, leur préparation à l’investissement et leur potentiel de croissance ;
- le renforcement de l’écosystème des services au développement d’entreprises et des institutions financières afin de mieux répondre aux besoins des entreprises circulaires ;
- l’accompagnement des institutions financières dans l’amélioration de leur expertise et de leurs offres de service en matière d’économie circulaire.
Trois axes d’intervention
Les actions menées dans le cadre du projet SWITCH-2-CE s’adressent à plusieurs partenaires et institutions clés :
- les décideurs politiques nationaux et régionaux, notamment au sein du Marché commun de l'Afrique orientale et australe (COMESA), pour élaborer un cadre législatif porteur dans la région ;
- les travailleurs formels et informels, les PME, les femmes et les jeunes, pour renforcer leur intégration dans les chaînes de valeur circulaires ;
- les entreprises circulaires (start-ups, PME, coentreprises régionales) pour accroître leurs capacités techniques et financières ;
- les institutions financières (fonds à impact, capital-risque, banques) pour développer une offre de financements adaptée à l’économie circulaire ;
- Les prestataires de services au développement des entreprises dans les deux filières prioritaires : plastiques/emballages et déchets électroniques.
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