Réduire les risques de catastrophe pour limiter les coûts humains et financiers

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Pompiers à l'entraînement
Expertise France

Chaque année le 13 octobre, la Journée internationale pour la réduction des risques de catastrophes, vise à informer et à acculturer les citoyens aux risques naturels et technologiques qui les environnent. A cette occasion, Expertise France revient sur son action dans le domaine, de l’Asie du Sud-Est, aux Caraïbes, en passant par le Proche-Orient.

Alors que les évènements liés au changement climatiques se multiplient, les coûts directs (impact sur les vies humaines et les biens matériels) et indirects (tels que la perte de productivité, l’impact sur la santé publique, le déplacement de populations, la perturbation des écosystèmes) des catastrophes dites « naturelles » sont en grande partie attribuable à la vulnérabilité croissante des systèmes, institutions et communautés.

Le rapport 6 du GIEC souligne un lien direct entre le renforcement des activités de prévention et de préparation aux catastrophes et le degré atténuation de l’impact des aléas naturels, ces premières permettant ainsi de rétablir plus rapidement pour les sociétés affectées un état viable, vivable et désirable.

Aucun pays n'est à l'abri des risques naturels, mais les pays en développement sont particulièrement exposés, absorbant jusqu'à 80% des pertes humaines et économiques causées par ces événements.

Le Cadre de Sendai pour la Réduction des Risques de Catastrophe 2015-2030, adopté par les Nations Unies, se définit comme un document stratégique afin de renforcer la résilience face aux catastrophes. Il repose sur quatre priorités fondamentales : (i) comprendre le risque ; (ii) renforcer la gouvernance ; (iii) investir dans la réduction des risques ; et (iv) améliorer la préparation. Ces axes sont les fondements des initiatives menées par Expertise France, dont le mandat d’intervention porte principalement sur les priorités i, ii et iii.

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