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Santé mondiale & genre : quels leviers pour réduire les inégalités ?

Rendez-vous de l'Expertise
© Pablo Tosco
Quand
Horaires
14h30 - 16h (heure française)
Visionnez le replay !

Retrouvez le replay de notre dernier #RDVExpertise du 4 décembre 2025 et suivez des débats passionnants sur les enjeux de l’intégration du genre dans les politiques de santé mondiale !

La fin de l’année 2025 est marquée par de nombreux temps forts internationaux liés à la santé mondiale et la lutte pour l’égalité des genres comme le 30e anniversaire de la conférence de Pékin (du 4 au 15 septembre 1995), la quatrième et plus importante conférence mondiale sur les femmes. Les 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes se tiennent comme chaque année du 25 novembre (Journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes) au 10 décembre (Journée internationale des droits humains) tandis que la 8e reconstitution du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme a permis aux pays de se réunir pour établir le financement de la lutte mondiale contre les trois maladies mais aussi de s’inscrire dans la dynamique de la Journée mondiale de lutte contre le sida, le 1er décembre.

Bien que des avancées incontestables aient été réalisées en matière de santé mondiale au cours des dernières décennies, les inégalités entre hommes et femmes persistent. Les récentes pandémies, ainsi que les problématiques structurelles des systèmes de santé, soulignent que les questions de santé ne sont jamais neutres mais sont bien toujours enracinées dans des rapports sociaux, économiques et culturels qui impactent de manière distincte les femmes, les hommes et les minorités de genre. 

Ces éléments ont des conséquences très concrètes sur l’état de santé des femmes comme des hommes :

6 % des garçons seulement ont reçus le schéma complet de vaccination HPV

A l'inverse, 47.6 % des filles sont vaccinées. Au niveau mondial, le HPV est pourtant responsable d’environ 44% des cancers du col de l’utérus (Milano, G. et al. (2023). Human Papillomavirus Epidemiology and Prevention. Vaccines, 11(6), 1060. https://doi.org/10.3390/vaccines11061060)

56 % des femmes meurent des maladies cardiovasculaires

Même si les hommes sont davantage touchés par ces maladies, le taux de mortalité est plus élevé chez les femmes que chez les hommes (46 %). En effet, le retard de diagnostic et de prise en charge reste fréquent (Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes (HCE), « Prendre en compte le sexe et le genre pour mieux soigner : un enjeu de santé publique », rapport remis le 15 décembre 2020).

Ces inégalités sont aggravées par les disparités de revenus entre les pays et leurs capacités à répondre aux grands enjeux de santé publique au niveau mondial. Au vu de ces observations, l'inclusion systématique de la perspective de genre dans les politiques et programmes de santé mondiale s'impose désormais comme une nécessité, et non plus une option.

Alors, comment mettre l'intégration du genre en pratique de manière concrète sur le terrain ? Comment la pousser au sein des espaces de discussion internationaux pour une meilleure prise en compte de la part des décideurs ?

Retrouvez le replay de l'émission du 4 décembre pour écouter des débats passionnants !

La première table-ronde était composée de 3 intervenants : 

  • Elian Passier, référent genre à Médecins du Monde - France ;
  • Charlotte Berquin, spécialiste Localisation, Genre et Inclusion à l’Académie de l’OMS (à distance depuis Lyon) ;
  • Gisele Umutoniwase, Directrice de programmes au Centre de Ressources pour les hommes du Rwanda (RWAMREC) (à distance depuis Kigali)
© Anabel Gay / Expertise France

La deuxième table-ronde a vu échanger 4 intervenantes : 

  • Anne-Sophie Grenouilleau-Albertini, conseillère pharmaceutique à la Haute Autorité de Santé (HAS) et rédactrice du rapport « Sexe, genre et santé » (2020) ;
  • Prof. Jacqueline Dunkley-Bent, Cheffe Sage-femme à la Confédération internationale des sages-femmes (ICM) ;
  • Mélanie Samson, Responsable Technique Senior, Santé des Femmes à la Fondation mondiale de la Chirurgie (à distance depuis Genève) ;
  • Kady Kourouma, Responsable Offre de services Santé sexuelle et reproductive chez Solthis (à distance depuis Abidjan).
© Anabel Gay / Expertise France

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Quand ?
2019 - 2026
État

En cours

Emplacement
Côte d'Ivoire, Guatemala, Philippines
Bailleurs
Unitaid
Montant
22,6 M €
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