2e édition des Journées de l’expertise technique internationale

Les journées, auxquelles ont assisté plus de 200 participants, se sont ouvertes par une séquence institutionnelle portée par Jérémie Pellet, directeur général d’Expertise France, aux côtés des représentants de la Direction générale de la Mondialisation, de la Direction générale du Trésor, et de l’Agence française de développement.

Olivier Richard, directeur général adjoint à la Direction générale de la mondialisation du MEAE, a quant à lui félicité le travail mené par les experts présents, et l’évolution du réseau : « Vous êtes l’instrument incarné de notre diplomatie, car au-delà des crédits, nous avons besoin d’expertise dans les secteurs clés du développement. Ce dispositif, riche, est assurément le cœur de notre politique étrangère ».

Paul Teboul, sous-directeur du financement international des entreprises au Ministère de l’économie et des finances, a profité de cette première journée pour saluer le professionnalisme des ETI et leur rôle dans l’accomplissement des objectifs du ministère notamment : « A travers le soutien à l’export et à l’internationalisation des entreprises françaises comme vecteur de promotion des technologies françaises, il ressort du travail des experts des compétences remarquables et une belle insertion dans des environnements très différents culturellement ». Ce que n’a pas manqué de confirmer Bertrand Walckenaer, directeur général adjoint de l’AFD : « l’expertise technique est un métier complexe où il faut trouver sa place et apporter son savoir-faire dans un environnement où l’humain est essentiel, et l’ensemble du réseau des ETI y parvient sans conteste ».

Cette séquence a été suivie par une prise de parole de partenaires étrangers : le ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et du développement des territoires du Togo, M. Boukpessi ; l’administratrice adjointe chargée des opérations de l’industrie maritime aux Philippines, Mme Villamor-Dinopol ; et enfin le ministre de la santé publique du Liban, le Dr Abiad, qui bénéficient chacun de missions d’expertise jugées emblématiques.

« Je salue le rôle de la France qui a su diagnostiquer les axes d’amélioration du modèle togolais de décentralisation et de développement du territoire […] avec la présence effective des experts dans les ministères. Nous avançons plus vite dans ces conditions au renforcement des capacités sur les sujets de développement car nous pouvons confronter rapidement les points de vue et de là se crée finalement une plus grande effervescence » a ainsi déclaré M. Payadowa Boukpessi.

La deuxième journée était structurée autour de plusieurs temps forts destinés à l’accueil des nouveaux partants au sein du réseau, au partage d’expériences entre pairs, et au débat sur les moyens de renforcer la solidarité au sein de ce réseau qui contribue à la cohésion et l’efficacité de l’action extérieure de la France. « Faire réseau, c’est exister ensemble, unis, connectés ! A mesure que les ETI se déploient sur le terrain, à la demande de commanditaires divers, il s’agit de développer des formes de solidarité entre les experts, et entre les experts et le Pôle REX qui en assume la gestion : mieux accueillir les nouveaux collègues sur le terrain ; renforcer leurs liens sur les thématiques communes et les géographies partagées ; s’appuyer mutuellement sur les grands enjeux transversaux ! », Salvatore Pappalardo, responsable du Pôle Relations Experts.

Enfin, deux grands débats au cœur de l’actualité ont marqué la seconde journée : la diplomatie féministe, animé par la Direction générale de la mondialisation du MEAE ; les stratégies de désinformation et de dénigrement dont la France est devenue la cible, les moyens et outils pour y faire face, animé par le directeur de la recherche et de la valorisation de l’IFRI, M. Marc Hecker, en présence de la directrice de la communication et de la presse du MEAE, Mme Anne-Claire Legendre.