Partenariat avec l’IRD : Renforcer la coopération dans le domaine de la recherche

Sur un plan opérationnel, le partenariat est actif dans le champ de la santé avec L’Initiative, financée sur une fraction de la contribution de la France au Fonds mondial de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme. Trois projets sont ainsi en cours pour un montant de 4 millions d’euros et deux assistances techniques portées par l’IRD ont été engagées. Ce partenariat est également actif dans le domaine du développement durable, avec le projet « Varuna » visant à protéger le hotspot de biodiversité de l’océan indien, et de la gouvernance avec un projet sur la diaspora malgache.

Ces premières réussites ouvrent la voie à une collaboration renforcée. L’IRD est en effet un partenaire très intéressant pour Expertise France en raison de la richesse de ses thématiques d’expertise qui croisent les nôtres (adaptation au changement climatique, développement humain, biodiversité, économie bleue enseignement supérieur et recherche, etc.) et de sa présence sur de nombreuses géographies. Parmi les possibilités identifiées, le renforcement du dialogue opérationnel entre les équipes des sièges comme sur le terrain devrait permettre de co-construire certains nouveaux projets.

L’IRD a récemment participé aux comités consultatifs opérationnels « santé » et « enseignement supérieur», instances co-présidées par Expertise France et le ministère concerné rassemblant les principaux partenaires du secteur pour se coordonner autour des priorités des ministères et du portefeuille projets d’Expertise France et ainsi identifier de nouvelles opportunités opérationnelles en mode équipe France.

L’Institut de Recherche pour le Développement est très implanté dans les régions d’interventions de L’Initiative notamment en Afrique centrale et en Afrique de l’Ouest et travaille historiquement dans la lutte contre les trois pandémies.

En matière de projets portés directement par l’IRD et engagés au cours de la période 2017-2022, l’Initiative a soutenu trois projets qui sont en cours pour un montant de 4 millions d’euros :

• deux projets de recherche opérationnelle (RO) :
  • Le projet CaPThai, qui vise à évaluer la faisabilité et l'impact de la mise en place du traitement préventif de la tuberculose (TPT) chez les personnes en contact avec un patient tuberculeux en Thaïlande.
  • Le projet REACT2 au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire (REACT2). Ce projet, qui est la suite d’un projet déjà financé intégralement par L’Initiative, vise à évaluer  dans quelle mesure la mise en place d’équipes mobiles améliore l’accès à l’arsenal thérapeutique et préventif des populations les plus vulnérables vis-à-vis du paludisme.
• un projet d’intervention, au Burkina Faso et en Gambie (TRI-MOM). Ce projet vise à renforcer le dépistage intégré des infections par le VIH, la syphilis et le VHB et promouvoir le développement des mesures de prévention de la transmission de la mère à l’enfant de ces 3 infections dans les services de santé maternelle et infantile de 6 structures de santé « pilote » au Burkina Faso et en Gambie.

Deux projets ayant des laboratoires de l’IRD comme partenaires sont actuellement en cours : un projet de recherche opérationnelle porté par Humanité & Inclusion au Laos, ainsi qu’un projet sur le vieillissement et le VIH porté par l’Institut Bouisson Bertrand au Sénégal et au Cameroun.

Entre 2017 et 2022, deux missions d’assistance technique ont été menée par l’IRD. Ces deux missions ont été mises en œuvre au Bénin.

Enfin, dans le cadre du projet Varuna financé par l’AFD sur 4 pays de la zone de l’Océan indien visant à freiner l’érosion de la biodiversité et améliorer la gouvernance entre acteurs sur ce sujet, l’intervention de l’IRD consiste à :

• « Promouvoir le dialogue entre la science et la société civile » afin d’améliorer la gouvernance de la biodiversité ;
• Constituer une communauté d’acteurs à l’échelle de chaque territoire pilote autour d’une représentation partagée des enjeux et l’identification d’innovations nécessaires à la cogestion adaptative de la biodiversité forestière ;
• Mettre en place des Living Labs territoriaux de cogestion adaptative de la biodiversité forestière permettant le développement d’innovations (techniques et sociales) conciliant conservation et valorisation des systèmes forestiers.