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SEACOP VI - Projet de coopération portuaire
Contribuer à la lutte contre le trafic maritime illicite et les réseaux criminels associés en Amérique latine, dans les Caraïbes et en Afrique de l’Ouest.

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Atelier du projet SEACOP en Argentine - © SEACOP

Objectif

SEACOP vise à contribuer à la lutte contre le trafic maritime illicite et les réseaux criminels associés sur l’axe transatlantique, dans le respect des droits de l’Homme.
  • 6 M€
    BUDGET
  • 14/11/2023
    DEBUT DU PROJET
  • 36 mois
    DUREE

Enrayer les flux illicites

Le trafic de marchandises illicites, y compris la drogue, est un phénomène international à l’impact dévastateur sur le développement social et économique ainsi que sur la santé publique.

Orchestré par des groupes criminels transnationaux opérant sur différents continents et souvent impliqués dans d'autres activités criminelles (ex : enlèvement, blanchiment d'argent, etc.), ce trafic constitue une source importante de financement du terrorisme, déstabilisant davantage la stabilité et la paix mondiales. Il s’agit d’un phénomène difficile à enrayer en raison de ses évolutions rapides.

L'une des routes principales de flux illicites à travers l’Atlantique s'étend de l'Amérique latine en Europe, en passant par les Caraïbes et l'Afrique de l'Ouest. Face à la flexibilité du trafic maritime transatlantique et à l’adaptation constante des méthodes, ressources et itinéraires de transport des réseaux criminels, il est primordial de cibler ces routes de trafic transrégionales de manière cohérente et simultanée et d'anticiper les effets de déplacement des zones ciblées, en tenant compte des environnements criminels complexes et des points de convergence criminels dans toutes les régions du monde.

Objectif du projet SEACOP VI

L'objectif global de SEACOP VI est de soutenir la lutte contre le trafic maritime illicite et les réseaux criminels associés – dans le respect des droits de l'Homme dans les pays et régions ciblés – afin d'atténuer leurs impacts négatifs sur la sécurité, la santé publique, l'environnement et le développement socio-économique.
 

Plus précisément, SEACOP VI vise à :

renforcer les capacités d'analyse et d'identification des navires suspects et le partage de renseignements sur les trafics illicites par voies maritime et fluviale, y compris en ce qui concerne la criminalité environnementale ;

améliorer les compétences sur la recherche maritime et l'interdiction des marchandises illégales, y compris sur les sujets de criminalité environnementale ;

consolider durablement la coopération et le partage d'informations aux niveaux régional et transrégional, y compris sur la communication des opérations de maintien de l'ordre.

Continuité avec les actions précédentes

SEACOP VI est la sixième phase du projet de coopération portuaire initialement lancé en 2010. SEACOP VI vise à intégrer, consolider et étendre les résultats obtenus dans les cinq premières phases du projet.


SEACOP Alors que les phases précédentes de SEACOP se concentraient essentiellement sur le trafic de drogue - en particulier de la cocaïne - cette 6ème phase vise à lutter de manière plus globale contre la criminalité transnationale organisée et le commerce illicite connexe. Conformément à la stratégie de l'UE en matière de drogue 2021-2025, le projet accordera la priorité à la coopération internationale entre les autorités responsables de la sécurité des frontières et de la lutte contre le crime organisé, en mettant l'accent sur le profilage et le partage de renseignements.

SEACOP VI explorera également de nouveaux partenariats et de nouvelles thématiques tels que la criminalité environnementale et les flux illicites transatlantiques liés, ainsi que le développement de modules de formation régionaux durables axés sur le trafic.

 

Programme des flux illicites globaux de l’Union européenne

De l’origine à la destination, les pays situés le long des itinéraires de trafic illicite subissent souvent des conséquences néfastes qui affectent la vie quotidienne. Favorisant la violence et la corruption et sapant la bonne gouvernance, le trafic illicite met en péril la sécurité nationale et la prospérité économique, entraîne des problèmes de santé publique et cause des dommages environnementaux importants.

C’est pourquoi, en novembre 2019, la direction générale de la coopération internationale et du développement de la Commission européenne a lancé le Programme des flux illicites globaux de l’Union européenne (GIFP), un programme-cadre qui soutient la lutte contre la criminalité organisée sur les routes illicites transrégionales qu’il s’agisse de stupéfiants, de la circulation de précurseurs chimiques, de trafic d’armes, de la criminalité liée aux espèces sauvages ou des flux financiers illicites.

 

 

Dans le cadre de ce programme, SEACOP VI travaille aux côtés des autorités d'Amérique latine, des Caraïbes et d'Afrique de l'Ouest, en étroite coopération avec les agences de l'UE luttant contre la criminalité transnationale et assurant la sécurité des frontières.

La mise en œuvre du projet bénéficie de l’expertise et du soutien du Maritime Analysis and Operation Centre - Narcotics - MAOC-(N), de la direction générale des douanes et droits indirects - DGDDI (France), de la National Crime Agency - NCA (GB), Policia Judiciaria (Portugal), de la direction de la coopération de sécurité et de défense - DCSD (France) et de l'agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes - FRONTEX.

 

Pour en savoir plus, consulter le site du projet : https://illicitflows.eu/fr/projets/seacop/

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@SEACOPEUSEACOP VI