Lutte contre le paludisme : le rôle de l’Initiative 5%

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Expertise France contribue à la lutte contre le paludisme à travers l’Initiative 5%, contribution indirecte de la France au Fonds mondial. Depuis sa création en 2011, l’Initiative 5% a engagé plus de 14 M€ dans la lutte contre le paludisme.

Selon l’Organisation mondiale de la santé, près de la moitié de la population mondiale était exposée au risque de contracter le paludisme en 2016. Cette même année, 91 pays étaient confrontés à une transmission continue du paludisme, majoritairement en Afrique subsaharienne, puis en Asie du Sud-Est, en Amérique et dans la région de la Méditerranée.

Cette maladie, provoquée par un parasite transmis par certains types de moustique, est l’une des maladies les plus meurtrières de l’histoire de l’humanité. Le Fonds mondial estime qu’elle a été responsable de 445 000 décès sur les 216 millions de cas déclarés en 2016. 90% de ces décès ont été recensés en Afrique subsaharienne.

L'Initiative 5% et la lutte contre le paludisme

Afin de répondre à la demande des pays partenaires, ce dispositif d’assistance technique a mis en œuvre 34 missions de court terme au Bénin, Burundi, Cambodge, Cameroun, Cap-Vert, Congo, République démocratique du Congo, Côte d’Ivoire, Ghana, Laos, Madagascar, Mauritanie, Niger et Sénégal, pour un budget de 3,79 M€, représentant 1600 jours d’expertise.

En 2017, l’Initiative 5% a financé 11 missions d’assistance technique, pour un montant engagé de 1,18 M€,  principalement dans les régions Afrique de l’Ouest et Asie du Sud-Est.

L’Initiative 5% a financé depuis sa création 10 projets de long terme dans le cadre de son Canal 2, pour plus de 8,4 M€. Le paludisme représente ainsi 13% des projets financés par l’Initiative sont engagés dans la lutte contre le paludisme.

En savoir plus sur l'Initiative 5%

Focus sur le projet REACT

La lutte contre les vecteurs de paludisme repose principalement sur les distributions massives de moustiquaires imprégnées d’insecticides à longue d’action (MILDA). Cependant, leur efficacité est aujourd’hui menacée par le développement de résistance des anophèles vecteurs aux insecticides pyréthrinoïdes.

Dans ce cadre, l’Institut de recherche pour le développement (IRD) mène depuis 2016 un projet de recherche opérationnelle sur les nouvelles stratégies de lutte anti-vectorielle. Le projet REACT, financé par Expertise France à hauteur de 1,5 M€, est mis en œuvre au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire. Il vise à étudier le bénéfice de la mise en œuvre de 4 nouvelles stratégies de lutte anti-vectorielle en complément des moustiquaires imprégnées sur la transmission du paludisme et la survenue de la maladie - à savoir les peintures insecticides, la lutte anti-larvaire, l’utilisation d’ivermectine et l’information, l’éducation ainsi que la communication au sein de populations.

Depuis 2016, 57 villages burkinabés et ivoiriens ont été identifiés et participent aux enquêtes épidémiologiques et entomologiques. 
 

Découvrez le projet REACT en vidéo !

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